Voici tardivement le trop et le beaucoup de choses que j'avais à te dire.
1°) Tu me dis méchant à propos de ton cachet;
[2] juge du contraire; j'en ai été si emballé que je n'ai fait qu'un bon chez Buschmann, qui me le transmet avec prière de te le communiquer.
2°) Buschmann est payé; l'exécution
Compyn a été décidée impossible; nous avons décidé de lui mettre des pouces,
Georges Serigiers joue le père terrible en cermoment;
[2] les résultats seront excellents. l'administration lui sera retirée pour cette année. —
3°) La conférence
Picard aura lieu s'il consent le 25 février.
[3]
4°) Ceci te touche de plus près, j'ai été faire aujourd'hui ma visite de nouvel an à Madame O.
[4] qui m'avait précédemment déjà fait part d'une bonne nouvelle. Son mari fout le camp définitivement dans un mois; voici donc pour Elle une situation tranchée sans avoir à passer par l'ennui de confusions légales combien désagréables! C'est je pense le plus heureux auquel on pouvait s'attendre; car it vient de se juger à Anvers (garde ceci pour toi) une affaire à peu près semblable et l'épouse a perdu son procès sur les bancs, et son mari a le droit de la martyriser avec l'autorisation de M.M. du tribunal de
pre[mière] instance. (c'est l'affaire Verdussen).
Et toi, mon pauvre vieux, ta m'as l'air de broyer de l'ombre quintescence? Est-ce ta Broderie
[5] car tu ne me dis rien ou si vaguement que je n'ose ou ne veux deviner.
Je crois que tu as grand besoin de venir ici t'embêter un peu, car il fait moins que drôle; je ne vois plus personne, m'étant foulé le pouce en patinant et ne pouvant plus me rendre à la salle d'armes.
[6]
[2]
Je travaille immensément
[7] et touche presque à la fin de mon labeur; ce sera une formidable délivrance (fin janvier) j'en suis aux dernières retouches et à l'accablement attroce de ne plus voir clair; je suis plein à accoucher et ce sont déjà les anicroches.
Olin est venu me relancer ici et m'a pillé; je lui avais donné trois pièces à choisir, il les a prises toutes
[,] le goulu.
[8] Gilkin aussi tôt est revenu à la rescousse et j'ai dû pour ne pas l'indisposer lui céder une petite pièce bien mauvaise et que j'ai remaniée depuis.
[9]
J'irai un de ces jours à Bruxelles pour savoir quid et quoi avec
Lacomblez qui m'embête à m'écrire. Si je ne m'entend avec lui je tirerai à 200 chez Buschmann;
[10]; j'aurai préféré pourtant rester limité, enfin je serai fini bientôt.
Et toi, mon bon vieux, à quand donc? et la broderie au
XX[11] je voudrais et te le souhaite. Ecris
[-]moi je deviens égoïste à force de travailler, ne voyant plus que ces sacrées salutations qui me pèsent. Douloureusement je t'assure.
Annotations
[1] Datering van de brief: (begin) januari 1893. Uit de inhoud (nieuwjaarsbezoek; voorbereiding dichtbundel
Salutations, dont d'angéliques; onderhandelingen met uitgever (
Lacomblez) en drukker (Buschmann); schikkingen tentoonstelling
Association pour l'Art) kan de volgorde van zeven brieven worden afgeleid: brief 10,
brief 19,
brief 37,
brief 51,
brief 52,
brief 94 en
brief 130. De vermoedelijke datering is als volgt:
- (deze) brief 10 : begin januari (zie inhoud: nieuwjaarsbezoek).
- brief 19: in de loop van januari (wegens de inhoud voor brief 37).
- brief 37: begin februari (na de voordracht B. Lazarre) op 1 febr. 1893; zie De Koophandel van Antwerpen van 1 febr. 1893, p. 3.
- brief 51: één dag voor brief 52; zie brief 51 (noot 5).
- brief 51 en brief 52: begin maart (zie de inhoud van brief 19, brief 51 en brief 52).
- brief 94: in de loop van april (zie de inhoud van de brief en de datum van de brief van George Morren aan Max Elskamp (KBB, F.S. XII, 154/309, M.L. van 23 Avril 1893 vanuit Parijs, over Morrens stappen in verband met de tentoonstelling van de Association pour l'Art).
- brief 130: in de loop van mei, zeker na 7 mei 1893 (= openingsdatum van de tentoonstelling van de Association pour l'Art; zie L' Art Moderne, XIII, 19 (7 mei 1893), p. 150).
[2] Zie de brief van Max Elskamp aan
Henry van de Velde van [31.12.1892?] (AMVC, E 281/B, 98849/18). Op de tentoonstelling van de
Association pour l'Art zullen stempels en vignetten van de vereniging, ontworpen door Henry van de Velde, tentoongesteld worden. Zie
Association pour l'Art. Catalogue de la seconde exposition annuelle Anvers Mai 1893 (Anvers, J.-E.Buschmann [1893]).
[14] Buschmann moest nog betaald worden voor het vervaardigen van het vignet voor de
Association pour l'Art, waarvan een drukproef op het vel van brief 10 staat.
Compijn heeft vermoedelijk de leden van de
Association wijsgemaakt dat de zaak betaald was. Vandaar dat
Elskamp en
Serigiers kwaad werden vanwege van het financiële wanbeheer van
Compijn en hem trachtten uit te sluiten uit het bestuur van de vereniging. Zie ook de in
[2] genoemde brief van Max Elskamp aan Henry van de Velde van [31.12.1892?].
[3] Edmond Picard sprak over Henri de Régnier op donderdag 2 maart 1893 om 20.30 uur in de grote zaal van het Grand Hôtel te Antwerpen (Gerardstraat). De
Association pour l'Art organiseerde deze voordracht in voor haar leden en hun familie, de leden van de Drukpers en enkele genodigden. (zie
De Koophandel van Antwerpen van 26-27 febr. 1893, p. 3, en van 28 febr. 1893, p. 2.
Picard zou achteraf nogmaals over Henri de Régnier spreken in Brussel in het Salon van de
XX, op 14 maart 1893. (zie
L' Art Moderne XIII, 11 (12 maart 1893), p. 87).
[4] Niet teruggevonden. Mogelijk een zaak waarvan
Max Elskamp als advocaat op de hoogte was. De relatie tussen de bedoelde dame en
Henry van de Velde blijft eveneens duister.
[6] Max Elskamp was lid van een pistoolschuttersclub (zie zijn ongepubliceerde brief aan
Van de Velde uit 1892 (AMVC, E 281/B, 98849/10). De naam van de vereniging was niet terug te vinden.
[7] Namelijk aan de dichtbundel
Salutations, dont d'angéliques. Zie ook
brief 19.
[8] Waarschijnlijk Pierre Olin.
[9] Niet terug te vinden.