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BOLOGNA FERROVIA 23 11-93 11-S
Monsieur Gust Vermeylen
81 Rue Pachéco
Bruxelles.
Belgio
BRUXELLES 1 25 NOVE 8-M
  • de Bom
 
Mon cher Gust, — Lodewijk nous a quittés aujourd'hui à une heure.[1] Nous voilà à trois, et j'espère que nous pourrons rester ainsi le reste de l'année; j'en ai dit un mot à Don Luigi, qui certes n'a pas grand pouvoir, mais enfin m'a dit que la chose dépendait surtout de Bruxelles. Il était d'accord sur ce point de ne prendre personne cette année: je lui ai confié que l'année prochaine j'avais un de mes amis qui pourrait venir & finir ses études avec moi, j'ai fait ton éloge, etc.[2] — J'ai d'autre part disposé de ta volonté en disant que tu viendrais faire ici ton doctorat en littérature (laurea in lettere). En effet le droit dure ici quatre ans et est complètement séparé des études philosophiques. Et l'on voudrait naturellement avoir quelqu'un qui pût terminer en même temps que moi. La laurea in lettere comprend aussi 4 ans. Seulement avec ce que tu as déjà passé en candidature en philosophie tu pourrais aisément entrer en seconde année. Voici en effet les matières du dit doctorat en lettres: 1ère année: littérature grecque, littérature italienne, littérature latine. — Philosophie théorique, — Histoire moderne. — 2e année: litt[érature] grecque, litt[érature] italienne, litt[érature] latine. Histoire comparée des langues classiques et néo-latines. Géographie — Hist[oire] ancienne — Hist[oire] moyen âge. — 3e année: litt[érature] grecque, litt[érature] italienne, litt[érature] latine. — Histoire moderne — Archéologie. — Hist[oire] ancienne — Hist[oire] du moyen âge. — 4e année: Histoire de la philosophie. — 2 autres cours de la faculté au choix. — Plus les cours complémentaires: Philosophie de l'histoire, Hist[oire] comparée des littératures néo-latines. — Sanscrit. — Tu [2] vois qu'il y a des cours qui durent 3 ans, d'autres deux, et qu'il y a bien de ces choses[-]là que tu as déjà données, et dont tu pourras donc être dispensé. Les examens, je crois te l'avoir déjà expliqué, se donnent un peu dans l'ordre qu'on veut et l'ordre du programme n'est pas absolu du tout. Enfin l'examen final "l'esame di Laurea" consiste "en une discussion relative à une dissertation écrite librement par le Candidat sur un thème choisi par lui parmi les matières sur lesquelles il a donné examen, et relative également et quelques thèses pareillement choisies par lui dans les mêmes matières." — Tout cela, me semble-t-il, est réalisable et t'intéresserait infiniment plus que le droit. — Parmi les cours libres adjoints à la faculté je vois dans l'annuaire que j'ai sous les yeux (1888-89): l'histoire du relèvement de l'Italie — un cours d'Egyptologie — un cours de philosophie sociale — Si tout cela est bien donné, question sur laquelle je manque de renseignements, cela vaut infiniment mieux que notre faculté de philosophie de Bruxelles. — C'est ce bon Carducci qui donne la littérature italienne ainsi que l'histoire comparée des littératures néo-latines.
— II est minuit passé: je reprends cette lettre commencée tantôt avant le dîner. Je viens de terminer enfin! le chapitre III de la Vie impossible. Te dire que je suis fort content serait exagérer: j'ai écrit encore à peu près 4 pages depuis que je suis à Bologne: il y a de bons passages, je crois, mais je sens toujours trop les inégalités et les rabots. J'ai relu en entier le chapitre, il me semble qu'il est assez bien proportionné maintenant. Je vais tâcher de le recopier avant la fin de la semaine: je te l'expédierai alors et tu m'écriras franchement ce que tu en penses, car je l'ai recommencé et retravaillé tant de fois que je n'y vois plus très clair. Dire qu'il a été commencé ici au mois d'avril!
Nous avons au aujourd'hui une très belle journée (la première depuis que je suis revenu). J'en ai profité pour aller me promener dans la montagne: il y faisait admirable. J'ai fait la remarque que, malgré la saison avancée, on n'éprouve nullement cette impression d'angoissante mélancolie de nos automnes. Et cela provient de ce ciel bleu foncé, sans nuance, dont la teinte décroît à peine vers l'horizon; et du soleil, du soleil violent qui détrempe de lumière les feuillages: les feuilles jaunes et brunes en deviennent transparentes, [3] font presque l'effet d'ornements de papier huilé éclairé par derrière! Ajoute à cela la gaîté de couleur de ces villas italiennes dispersées un peu partout, dans les vallées, sur le penchant des montagnes, les villas jaunes, roses, rouges qui se découpent si mathématiquement sur l'azur. On demeure convaincu que ce n'est pas l'automne, que le véritable automne n'existe point ici. Tant d'arbres du reste sont encore verts, les chênes demeurent presque entièrement feuillus; j'ai vu des peupliers mêmes qui gardaient leur aspect de l'été.
Mercredi 22.
Derniers souvenirs de De Raet. — Je crois t'avoir conté l'an dernier qu'il y a outre nous encore un étudiant belge à Bologne, un certain Truchard lequel a bien une trentaine d'années, a été épicier et possède une certaine fortune personnelle, et étudie la médecine, affaire de se distraire. De Raet allait assez souvent chez lui, sans rien lui dire, s'entend, de sa situation: il y était encore allé la veille de son départ, et sans souffler mot à ce sujet, il lui avait demandé 10 frs à prêter que le dit Truchard lui avait prêtés en toute confiance. En plus De Raet avait eu également à prêter du même un grand dictionnaire italien (valeur 15 frs). Enfin le Truchard en question avait confié à Lodewijk avant les vacances deux actions pour en toucher les coupons à Bruxelles, desquels coupons Louis a gardé l'argent remboursé, soit 25 frs. Ce qui fait que le dit Truchard en est pour une cinquantaine de francs. Comme c'est un imbécile & une crapule, ça m'est bien égal. Mais voilà en tous cas un beau complément au dossier déjà si chargé de De Raet.
— Je croyais recevoir une lettre de toi aujourd'hui.. mais, rien! que deviens-tu?
— Voici un assez bon sonnet[:] Un d'Annunzio. — Titre: Lady Macbeth.[3]
Ella mormora: "Ahi me" pallida in viso
come i suoi lini, spaventosamente
pallida e fredda e sola. Oh la smorrente
bocca che non avrà mai più sorriso!

E la mano, già simile al succiso
giglio (lys), che rossa veggono le intente
pupille; e rosso ovungue il rifluente
sangue, di sangue tutto il mondo intriso! (détrempé)

[4]
Vene senili osi vasti fiumi?
Gli occhi tenuti da l'orrendo inganno
Veggono, o April, grondare (dégoutter) i tuoi rosai!

Ella mormora: "Ahi me, tutti i profumi
tutti i profumi de l'Arabia mai
questa piccola mano addolcizanno!"


— J'ai souffert aujourd'hui de mal de tête toute la journée, mais.... mon troisième chapitre de la V[ie impossible] est quand même fini, c'est l'essentiel. Je vais aller entendre de l'Offenbach pour me distraire: je suis assez abruti pour ça, et me trouve dans l'obligation de me refuser même une pensée qui réclame quelque peu d'attention —
— Je n'ai reçu aucune réponse de la Gazzetta letteraria à propos des articles de Pica sur Verlaine.[4] Merde!
Jeudi 23.
J'ai reçu tantôt ta lettre. — Quelles étranges et bizarres raisons tu me donnes pour ne pas venir à Bologne![2] Va[!] ne crache pas dessus: c'est une belle occasion et tâche d'en profiter, si tu l'obtiens, en raison directe des peines qu'il faudra se donner pour te la faire obtenir. Songe qu'à l'heure qu'il est la ville de Bruxelles a déjà écrit ici pour savoir si elle pouvait envoyer quelqu'un en remplacement de De Raet, qu'elle a un type dans sa manche (Verwée)[,] que le dit type est un imbécile dont nous ne voulons à aucun prix & que nous avons heureusement une raison légale & péremptoire pour le faire refuser. Songe que si l'on peut faire remettre la nomination à l'an prochain, ce ne sera pas sans difficultés! — Je vais te répondre maintenant aux objections que tu me fais. — 1º — Comme tu as pu en juger par le commencement de ma lettre, ce ne serait pas le droit mais la littérature que tu pourrais faire; 2º Comme tu l'as pu voir dans ce même commencement tu ne serais pas obligé de faire trois ans. Mais je trouve que tu aurais tort de ne pas les faire puisque tu me laisserais seul la dernière année en faisant moins de trois ans. — 3º Tu ne dépenserais rien du tout pour aller de Bruxelles à Bologne au contraire. En effet la 1ère année tu recevrais en partant 200 frs. à Bruxelles, soit plus de 100 frs de plus qu'il n'en faut pour payer le voyage. Dans le courant de la même année tu recevrais à Bologne 90 frs (vieille coutume, comme droit de premier vêtement). — Chaque fois que tu retournerais à [5] Bruxelles pour les grandes vacances tu recevrais 250 frs. soit plus de 50 frs. de plus qu'il n'en faut pour le voyage aller et le voyage retour. En résumé, bénifice: la première année 190 frs; les années subséquentes 50 frs. Plains[-]toi encore! Et on te paye tout ici jusqu'au barbier, chez qui tu peux aller te faire raser, tondre, coiffer, cirer la moustache, etc tous les jours sans qu'il t'en coûte rien! Tu ne me prétendras pas, sacre-bleu! que ce soit un sort plus enviable d'aller s'embêter dans un athénée à morigéner des gosses! — Quant à ce que Bologne ne soit pas un centre intellectuel, voilà une question discutable. Certes l'art actuel y manque quelque peu; mais quant à l'Université, du moins pour la partie que j'en connais, elle est vingt fois supérieure à l'Université de Bruxelles. En fait d'études scientifiques, comme exactitude et comme largeur d'idées c'est autre chose que nos bonshommes de Belgique! Et je ne vois surtout pas en quoi l'influence de l'Italie pourrait être "amollissante"?! Au fond, franchement dit, dans les milieux prétendus artistiques on perd plus de temps qu'on n'en gagne. Certes c'est très amusant les expositions, les concerts, les auditions d'oeuvres artistiques, les conférences, etc. Mais est-ce que l'esprit y gagne vraiment quelque chose? On s'habitue à discuter à perte de vue sur les idées plus au moins saugrenues qui passent par la tête d'individus qui pour la plupart feraient bien de bavarder moins & de réfléchir davantage. En un mot on se décentralise, ce qui est toujours un tort, on émiette sans résultat sa personnalité. Va! deux, trois années employées à réfléchir à la vie que menaient les grands artistes italiens en contemplant leurs oeuvres ne sont pas des années perdues. Et au fond je te souhaiterai même de pouvoir rester ici et t'y fixer s'il y avait moyen: malgré tous les défauts que l'on peut trouver en Italie il y a beaucoup plus à y faire que chez nous, et un poste dans une université italienne vaudrait cent mille fois mieux qu'un dans cette galère d'Université dite libre de Bruxelles!
Mais en voilà assez: nous raisonnons sur des choses seulement possibles. Tout ceci pour te dire: s'il y a moyen d'obtenir pour toi la place, laisse-toi faire: c'est un bon avis que je te donne!
— Je réponds aux autres points de ta lettre. Je ne me rappelle point le Carpaccio dont tu me parles. Est-il à l'Académie des Beaux-Arts à Venise? Je voudrais bien avoir un renseignement exact à ce propos. Je pourrais alors écrire chez Brogi à Florence, (ou chez Naja à [6] Venise), car ici à Bologne il est inutile de songer à se procurer ces choses[-]là. — Quant au printemps de Botticelli je pourrais en obtenir facilement une reproduction chez Brogi à Florence: ces grandes reproductions au charbon coûtent 8 ou 12 frs selon les dimensions (le Lippi que j'ai est de 8 frs).[5]. On vous en fait sur commande quand il n'y en a pas en magasin et on peut les avoir dans la teinte qu'on désire (tu sais que ces photographies au charbon peuvent se faire en plusieures teintes[)].
— Il me semble avoir déjà entendu le nom de Stecchetti. Mais je ne me rappelle pas avoir lu quelque chose de lui — J'ai oublié de le demander tantôt à Agostino. Ce sera pour la prochaine lettre.
— Quant à mon portrait il n'est pas encore fait grâce à cette absurde habitude que j'ai de reculer toujours les choses qui m'ennuient, même lorsque je suis obligé de les faire. L'homme n'est pas parfait! — J'espère ne plus tarder beaucoup.
Je crois que voilà tout ce que j'avais à te dire d'important. Bonsoir, vieux frère, porte-toi bien, écris-moi et tâche de ne plus te rompre l'appendice nasal.
Ton Giacomo
Amitiés d'Alfred: il n'a pas encore reçu l'Aristophane et le Xanrof. Quant aux livres de De Raet il n'y a pas à s'en occuper, du moins dans le moment.

Annotations

[1] Zie brief 280, noot 6 en ook brief 275, brief 307 (passage van 29 december, 5de alinea) en brief 341 (passage van 30 december).
[3] Gabriele d'Annunzio, 'Lady Macbeth' (1883), uit cyclus 'Le Adultere', in: Intermezzo (Roma, Sommaruga, 1884). Definitieve uitgave: Napoli, Bideri, 1894 en Milano, Treves, 1896; zie Manlio lo Vecchio Musti, L'opera di Gabriele d'Annunzio (Torino, G.B. Paravia, 1936), p. 442.
[5] Nl. een reproductie van Fra Filippo Lippi's Kroning van Maria. Zie ook brief 237bis.

Register

Naam - persoon

Annunzio, Gabriele D' (° Francavilla a Mare, 1863 - ✝ Gardone, 1938)

Politicus en schrijver.

Bom, Emmanuel Karel De (° Antwerpen, 1868-11-09 - ✝ Kalmthout, 1953-04-14)

Bibliothecaris, journalist en schrijver. Medeoprichter van Van Nu en Straks. Gehuwd met Nora Aulit op 24/08/1901 in Antwerpen.

Carducci, Giosué (° Valdicastello, 1835 - ✝ Bologna,)

Schrijver en criticus.

Carracci, Agostino (° Bologna, - ✝ Parma, 1602)

Schilder, graveur en docent.

Broer van Annibale en Lodovico.

Dwelshauvers, (Jean) Jacques (° Brussel, 1872-07-09 - ✝ Montmaur-en-Diois (Drôme), 1940-11-14)

Kunsthistoricus en militant anarchist.

Broer van Georges Dwelshauvers en gezel van Clara Köttlitz, met wie hij in 1897 een vrij huwelijk aanging. Deed beloftevolle studies aan het Koninklijk Atheneum Brussel (afd. Latijn-Grieks), waar hij A.Vermeylen leerde kennen. Studeerde 1890-92 natuurwetenschappen aan de ULB (diploma van kandidaat in juli 1892). Met een beurs van de Jacobsstichting vatte hij in oktober 1892 studies in de medicijnen aan te Bologna, samen met de latere geneesheren Herman Köttlitz en Alfred Walravens. Hij verliet Bologna in 1897, zonder de hele cyclus te hebben beëindigd.

In hetzelfde jaar begonnen de eerste strubbelingen met Gust Vermeylen, i.v.m. diens huwelijk met Gaby Brouhon en de strekking en inhoud van Van Nu en Straks. Het jaar daarop maakte hij een nieuwe reis naar Bologna en Bergamo. In het voorjaar van 1899 trok hij met Clara naar Firenze, waar hij zich voortaan geheel aan kunsthistorisch onderzoek wijdde, geboeid door de figuur van Botticelli en de kuituur van het Quattrocento. Hij zou in Firenze ook nog de toelating hebben gevraagd zich voor de eindexamens geneeskunde aan te bieden, maar legde die nooit af. Zijn verblijf in en om Firenze (afwisselend te Calamecca en te Castello), dat tot 1906 duurde, werd regelmatig onderbroken voor reizen naar het thuisland, en naar Parijs.

In 1899 werd te Antwerpen trouwens zijn zoon Lorenzo (Jean-Jacques Erasme Laurent) geboren (op de akte tekende o.m. Emmanuel de Bom als getuige), en het gezin was er officieel ingeschreven aan de Montebellostraat 3 tot 1906. In dat jaar, verhuisden zij naar Colombes bij Parijs (Boulevard Gambetta 46, niet-geregistreerde verblijfplaats). Dwelshauvers, die zich intussen Mesnil noemde (naar twee dorpjes bij Dinant, de geboortestad van zijn vaders familie), onderhield er nauwe contacten met de anarchistische en internationalistische beweging. Hij verdiende de kost met het schrijven van reisgidsen, eerst bij Hachette (o.a. de Guide Joanne - na W.O.I Guide Bleu - over Noord-Italië), nadien bij Baedeker.

Tussen 1910 en 1914 vestigde het gezin Mesnil zich te Alfort bij Parijs, waar - gezien zijn moeilijkheden met de geheime politie - evenmin een officiële inschrijving werd genoteerd. Jacques Mesnil stierf in niet opgehelderde omstandigheden te Montmaur, waar zijn zoon toen zou hebben gewoond; hij leed toen al enkele jaren aan een hart- en nierziekte waarvoor hij o.m. door dokter Schamelhout werd behandeld. Behalve aan Van Nu en Straks werkte hij nog mee aan Mercure de France, La société nouvelle, Ontwaking, Onze kunst, Revista d'Arte, Gazette des beaux arts, Burlington Magazine, de Parijse krant L'Humanité en het Italiaanse Avanti. Een bibliografie kan men terugvinden in de geciteerde bronnen.

Fourneau, Léon (° Parijs, 1867 - ✝ Parijs, 1953)

Eigenlijk: Fourneau, Léon

Auteur en chansonnier: Chansons parisiennes (een verzameling liedjes voor het Parijse cabaret Chat Noir, waaraan hij in 1891 verbonden was), Rive Gauche, chansons d'étudiants, en enkele bekende nummers voor Yvette Guilbert (o.a. Le Fiacre). Hij was ook bedrijvig als toneel- en romanschrijver, en bezorgde de Franse bewerking Rêve de Valse (1910) van de operette van F.Lehar.

Pica, Vittorio (° Napels, 1864 - ✝ Milaan, 1930)

Kunstcriticus en -essayist.

Trachtte het Italiaanse publiek vertrouwd te maken met de grote Europese stromingen sinds het impressionisme. Verzette zich als aanhanger van de modernen tegen het quietisme. Was de animator van het artistiek leven in Venetië na 1900, en betrokken bij de oprichting van de Venetiaanse Biënnale. Schreef talrijke polamieken, o.a. in Emporium (1895-). Auteur van o.m. All' avanguardia (Napels, 1890).

Raet, Lodewijk De (° Brussel, 1870-02-17 - ✝ Vorst (Brussel), 1914-11-24)

Economist.

Studiegenoot van A.Vermeylen en J.Dwelshauvers op het Brussels Atheneum en aan de ULB, medestudent van J.Dwelshauvers, A.Walravens en H.Köttlitz in het Collegio dei Fiammenghi in Bologna (J.Jacobsstichting) in 1892-1893.

Truchard, ?

? - ?

Voorlopig niet teruggevonden.

Vermeylen, August. (° Brussel, 1872-05-12 - ✝ Ukkel, 1945-01-10)

Hoogleraar, kunsthistoricus en schrijver. Medeoprichter van Van Nu en Straks. Gehuwd met Gabrielle Josephine Pauline Brouhon op 21/09/1897.

Walravens, Alfred (° Tubize, 1872-11-15 - °)

Geneesheer.

Leerling aan het Brusselse atheneum met o.a. Vermeylen, De Raet, Dwelshauvers en Legros. Studiegenoot van J.Dwelshauvers, H.Koetlitz en A.Vermeylen aan de ULB. Verbleef van 1892 tot 1896 in Bologna met een Jacobsbeurs.

Zarri, Luigi

? - ?

Voorlopig niet teruggevonden.

Titel - krant/tijdschrift

Gazzetta Letteraria, La (° 1876 - ✝ 1902)

Tijdschrift in 1876 door Vittorio Bersezio opgericht (in opvolging van de Gazzetta piemontese uit 1867) en vanaf 1880 door hem geleid. De Gazzetta piemontese werd later weer als afzonderlijk blad opgericht en voortgezet met La Stampa in 1895 (krant die al een eerste keer in 1861 startte).